Alternatives économiques
à la déforestation en Colombie
Projet 2020-2022 et 2023-2025 (phase 2)
Ce programme en deux phases est développé en partenariat avec 2 autres ONG alliées (Envol-Vert, Impulso Verde) et est appuyé principalement par l’Agence Française de Développement.
L’objectif est de développer de nouvelles alternatives économiques à la déforestation avec les communautés paysannes et indigènes en Colombie.
Chacune des 3 ONG franco-colombiennes travaillent en Colombie depuis plusieurs années dans 3 zones agroécologiques différentes :
- Envol-Vert sur la côte caraïbe
- Impulso Verde dans les montagnes andines
- Forestever et Green Hope Colombia en forêt amazonienne
Dans le cadre de ce programme, FORESTEVER continue le renforcement des activités de reforestation communautaire et d’agroforesterie avec des espèces natives, exploitées couramment par les populations mais peu cultivées. En parallèle, l’association développe de nouvelles activités économiques de transformation et de commercialisation avec les communautés locales, proposant ainsi des alternatives pour diminuer la pression sur la forêt amazonienne.
Cette nouvelle composante vient s’ajouter au travail de FORESTEVER, en complément de ses
activités d’agroforesterie et d’éducation environnementale.
Ces activités seront développées avec les communautés indigènes, en majorité Tikuna, de San Martin de Amacayacu, Arara, San José km 6, Casiyanaira et Nazareth, toutes situées dans le département de l’Amazonas, à l’extrême sud de la Colombie.
Les communautés de San Martin et d’Arara seront équipées avec la mise en place de centre de collecte et de transformation équipés pour l’extraction de la pulpe d’açai (Euterpe olaraceae), de copoazú (Theobroma grandiflorum), cousin du cacao, endémique d’Amazonie et d’Araza (Eugenia stipitata).
Tout au long de ce programme plus de 60 000 arbres seront plantés à la fois dans « chagras » (= système de cultures traditionnelles), dans les réserves forestières communautaires ou encore à proximité des cours d’eau en vue de leur protection.
Le projet s’attachera également à divulguer les pratiques agro-écologiques mises en place auprès des institutions publiques, des écoles et autres organisations locales afin de favoriser leur adoption.